Art de la marionnette : la compagnie Nama outille des femmes en administration culturelle 

Le compagnie Nama organise une formation en administration culturelle et en création et gestion d’entreprise culturelle au bénéfice d’une quinzaine de jeunes artistes maliennes et de la sous-région. Cette formation est axée sur l’entrepreneuriat culturel. 

Après leur avoir outillé sur les techniques de fabrication et de manipulation de marionnettes ainsi qu’à la création de spectacles dans cette discipline, les jeunes dames sectionnées dans le cadre de « la formation des marionnettistes d’Afrique », initiée par la Compagnie Nama avec le soutien de la Fondation Doen et d’autres partenaires, ont entamé une nouvelle étape de ladite formation qui s’étale sur trois ans. 

Ce volet de la formation regroupant 6 maliennes et 10 artistes venues des pays de la sous-région dont le Burkina Faso, le Togo, la Côte d’Ivoire et la Guinée est dirigé le consultant et operateur culturel togolais Gilbert Agbevide. Il est axé sur l’administration culturelle, la création et la gestion d’entreprises culturelles. « Nous pensons qu’après les premières étapes de la formation lors desquelles elles ont appris l’art de la marionnette dans son ensemble, il est temps de leur donner des outils à ces jeunes dames des compétences leur permettant de mettre en place leurs propres projets que ce soient des projets de spectacles ou de centres culturels », nous confie Yacouba Magassouba, directeur de la compagnie Nama. 

Les défis sont aujourd’hui énormes pour les femmes évoluant dans le secteur de la culture notamment dans une société conservatrice et où les opportunités sont parfois rares ou difficiles d’accès pour elles. « La formation artistique est importante mais il faut penser à leur autonomisation. Il leur faut des compétences dans la création et la gestion de projets. Dans cette formation nous travaillons beaucoup plus sur la gestion question administrative, la gestion financière et la question entrepreneuriale notamment la création et la gestion de leurs propres leurs entreprises. Nous touchons également au montage dossier et de projets innovants », explique le formateur.  

Mariam Adja Sanfo est l’une des bénéficiaires de la formation. Elle estime que cette étape de la formation est cruciale pour elles dans la mesure où elles développeront d’autres compétences allant au-delà de l’aspect artistique : « Ces modules m’aideront énormément dans la gestion de ma carrière artistique », ajoute-elle.  

Après cette étape, aux dires des organisateurs, un autre volet sur la communication suivra. 

Youssouf Koné 

Partager l’article sur 

A Propos de L’auteur

Impossible de copier du contenu sur notre site.

Si vous avez besoin de quelque chose, contactez-nous (contact@konexionculture.com) !

Merci