Bee Ka Slam : la troisième édition du festival se tiendra du 12 au 14 décembre 2024

Ils sont une multitude de jeunes et de structures qui, à travers des initiatives périodiques, mettent en avant le slam, cet art qui occupe désormais une place ultime dans le cœur des jeunes acteurs de la scène culturelle au Mali. Une autre preuve par le Festival international Bee Ka Slam Poésie du Mali (FIBS Mali), propulsé par Ousmane Dieng, slammeur et conteur connu sous le nom de scène Dieng One. L’initiative est portée par Fakan Slam, un club qui organise chaque année une compétition nationale de slam du même nom. Compétition qui, cette année, en est à sa cinquième édition. Rendez-vous du 12 au 14 pour la troisième édition du festival.

Vecteur de paix, de cohésion sociale mais également de promotion des identités culturelles, le festival Bee Ka Slam s’est donné pour mission de mettre en avant le slam qui se pratique dans les langues nationales qu’elle soit le peule, le bamanankan, le sénoufo, le sonrhaï, le soninké et toutes les autres langues nationales maliennes. Son impact en quelques années est considérable. En effet, l’événement a permis au slam en langue nationale de s’exporter sur des scènes d’envergure internationale avec la lauréate 2023 de Fakan Slam, Tatishka, qui a représenté le Mali à la coupe du monde de slam en France.

Bee Ka Slam : la troisième édition du festival se tiendra du 12 au 14 décembre 2024

Dans le cadre du lancement 2024 du festival, le Centre culturel germano malien, sis à Magnambougou Faso Kanu, a accueilli l’équipe d’organisation pour une conférence de presse afin de parler des grandes lignes. L’événement, pour la 3eme fois, se déroulera du 12 au 14 décembre prochain, au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ et au Centre culturel Germano malien.

Placé sous le thème « Le Slam au service de la santé mentale en Afrique », cette nouvelle édition, à l’instar des autres, se veut défenseuse des sujets d’intérêt général : « Le projet s’inscrit dans une démarche de conscientisation et de sensibilisation des jeunes, tirant parti de l’influence des arts de la parole pour créer un espace d’expression libre et inclusive », a confié Dieng One.

Développeur de talent, le festival est une sorte d’incubateur. Il veut offrir aux jeunes la possibilité de développer et de prouver leurs talents dans le domaine du slam au Mali et ailleurs. Les participants, durant le festival, ont l’occasion de véhiculer des messages éducatifs, de paix, d’éducation et de réconciliation à travers leurs performances artistiques.

Bee Ka Slam : la troisième édition du festival se tiendra du 12 au 14 décembre 2024

Au programme de cette nouvelle édition, en plus du concours Fakan Slam, il y aura des conférences débats sur la santé mentale avec des experts du domaine, des ateliers de slam pour les passionnés de tous les niveaux, des gestes solidaires consistant à faire des dons de 15 kits de naissance à des jeunes mères et des dons de 40 sacs scolaires à des écolières en hommage à la mission du festival ; ce volet qui vise à soutenir l’accès à l’éducation. Pour terminer, le festival sera surtout l’occasion pour les slameurs de performer lors du concert géant de slam qui se tiendra le 12 au palais de la culture.

A ce concert, seront présents des artistes nationaux et internationaux, en provenance du Burkina Faso, de la France, du Tchad (pays invité d’honneur), du Congo et d’autres pays. « Nous voulons faire de ce festival une référence en promotion des langues nationales. Ces artistes qui viennent d’ailleurs peuvent aussi slammer dans leur langue s’ils le souhaitent », explique l’initiateur.

Monsieur Amidou Koné, directeur du Centre culturel Germano malien a, quant à lui, exprimé sa satisfaction en saluant l’initiative. Le Centre, de plus en plus est un espace de promotion par excellence du slam au Mali : « Les slammeurs sont toujours les bienvenus chez nous. Le slam est une forme d’expression qui séduit désormais et qui occupe une place très importante dans le domaine culturel. Bee Ka Slam est une activité que nous accompagnons depuis sa tendre enfance et nous continuerons à le faire », a-t-il déclaré pour finir.

Issouf Koné

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