Biennale africaine de la photographie : trois prix, quatre lauréats !

La cérémonie de remise des prix de l’édition 2022 de la biennale africaine de la photographie a eu lieu le lundi 12 décembre 2022 à la maison africaine de la photographie. Pour les trois principaux prix, à savoir le Grand Prix – Seydou Keita, le Prix Malick Sidibé et le Prix Bisi Silva, quatre photographes ont été récompensés.

Tout comme à chaque édition, la traditionnelle cérémonie de remise de prix de la biennale africaine de la photographie a eu lieu le lundi dernier. Elle s’est tenue dans la salle de conférence du nouveau siège de la maison africaine de la photographie, à Niamakoro, en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, M. Andogoly Guindo.

Cérémonie de remise des prix, Biennale africaine de la photographie

Avec le ministre, d’autres officiels, notamment le Chef du Bureau de l’UNESCO au Mali, Monsieur Edmond MOUKALA, le Représentant de la Délégation de l’Union européenne, Monsieur Yvan BERTOUX et le Délégué général de la 13ème édition de la biennale, le designer Cheick DIALLO, ont pris part à l’évènement.

Quatre lauréats

Exceptionnellement, quatre personnes ont été récompensées au lieu de trois. Le prix Bisi Silva, d’une valeur de 1000 euros, a été raflé par la photographe Sud-africaine, Atiyyah Khan pour son œuvre « The Rotations of Bismillah ».

Le prix Malick Sidibé, quant à lui a été octroyé à deux artistes : le Belgo-camerounais Malory Lowe MPOKA et la malienne Aïcha DIALLO (Mali). Mallory Lowe Mpoka a présenté une œuvre intitulée « The Architecture of the Self: What Lives With(in)Us ». Aicha Diallo, elle, a été récompensée pour son travail « Musolu ».

Atiyyah Khan qui reçoit son prix des mains du photograhe Akinbode Akinbiyi

« Leave the Edges » de Baff Akoto

C’est le Ghanéen Baff Akoto qui s’est hissé sur la marche du podium en décrochant le grand prix Seydou Keita, d’une valeur de 3000 euros. Son œuvre « Leave the Edges », décrit l’artiste, est une exploration des subtilités de la spiritualité et de l’expression culturelle de la diaspora afri-caine à travers la danse, la poésie et la musique.

Le ministre a tenu a remercié les acteurs pour le travail abattu jusqu’ici, travail qui, a-t-il rappelé, est un véritable symbole de résilience vu la situation délicate que traverse la culture malienne. Il a, en revanche, exprimé son soutien indéfectible afin que la biennale continue de traverser les âges.

Issouf Koné

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