BISO 2023 : Hamidou Koumaré et Mohamed Keïta représentent le Mali 

Ouagadougou, la capitale Burkinabé accueillera, du 4 septembre au 3 octobre 2023, la 3e édition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO). Le Mali est y représenté par Hamidou Koumaré et Mohamed Keïta. 

Une vingtaine d’artistes sculpteurs venus d’Afrique, de sa diaspora et de France ont entamé depuis le 4 septembre dernier leurs résidences de création en vue de l’exposition de la 3eédition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO). 

Ils étaient, au départ, trois maliens sélectionnés pour cette édition à savoir Hamidou Koumaré, Mohamed Kéita et la franco-malienne Maymouna Baradji. Mais la dernière, pour des raisons non communiquées par l’organisation de l’événement, ne sera de la partie. Les deux désormais représentants maliens, déjà sur place à Ouagadougou, sont à l’image, des autres participants, en pleine résidence de création en vue de la grande exposition. 

« Un feu originel » 

Initiée en 2019, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) est la première biennale consacrée à la sculpture contemporaine sur le continent africain. Elle est aujourd’hui un événement artistique phare de l’Afrique et de sa diaspora, dédié à la sculpture sous toutes ses formes.

Le feu des origines est le thème retenu cette année. Epopée classique relatant la transmutation d’un territoire et d’un peuple africain par la colonisation européenne, Le Feu des origines est le titre du deuxième roman de l’auteur congolais Emmanuel Dongala. « La sculpture est aussi un feu originel, unificateur et régénérateur de l’art en Afrique. Le choix de ce thème pour cette édition 2023 de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est aussi un hommage à la tradition métallurgique burkinabé, au feu du four et de la forge », lit-on dans le communiqué de presse de la biennale.  

Valoriser la discipline 

« La résidence se passent très bien même si je suis un peu confronté à la rareté de certaines matières pour ma création car je me suis retrouvé dans un environnement nouveau. Mais un artiste ne doit pas se plainte de la matière. Il peut créer avec ce qu’il a sous la main. C’est cela être artiste. S’adapter à toutes les situations » nous confie Mohamed Bomboly Keïta, lauréat du grand prix de l’édition 2023 de Ségou’art-Festival sur le Niger, très enthousiaste et fier de participer un tel événement à l’échelle international.   

Bien qu’il soit un habitué des grands rendez-vous artistiques internationaux, Hamidou Koumaré, Professeur de sculpture au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako (CAMM-BFK), mesure toute la portée de sa participation à la BISO. « L’Afrique et sa Diaspora et la France sont représentées ici. Nous avons la crème de la sculpture africaine. C’est une expérience enrichissante que je suis en train de vivre à cet événement majeur qui valorise notre discipline » explique-t-il. 

Les œuvres issues des résidences seront exposées à partir du 4 octobre, au siège du Fespaco, pour un mois. Des prix seront décernés, par un jury aux meilleures créations. 

Youssouf Koné   

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