« Le film Kadi, ma coépouse », du jeune réalisateur malien Moussa Samaké est en sélection officielle à la 1ere édition des Rencontres Cinématographiques de Sya (Recis) prévue du 06 au 10 décembre 2022 à Bobo Dioulasso au Burkina Faso.
Le film court métrage fiction Kadi, ma coépouse est le 5e de la filmographie du jeune réalisateur malien Moussa Samaké, formé au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako (CAMM) et bénéficiaire du programme de formation Ateliers ciné Clap de la cohésion, qui est une initiative de l’Association Kilé, également porteuse du programme Kino Bamako.
Sorti en mars 2022, Kadi ma coépouse vient ainsi de connaitre sa toute première sélection dans un festival de cinéma à travers les Rencontres cinématographes de Sya (RECIS) dont la première édition est prévue du 06 au 10 décembre 2022 dans la ville de Bobo Dioulasso au Burkina Faso. « Très ému et très fier d’être sélectionné à ce festival. Le cinéma est un travail d’équipe, je suis le réalisateur certes mais j’ai une équipe professionnelle que je remercie pour tous les efforts. Nous espérons que les RECIS soient le début de quelque chose de grand pour ce film », espère le réalisateur.
Kadi ma coépouse nous fait revivre la relation d’Amina, une vieille dame avec sa coépouse Kadi décédée. Un jour, Amina, couchée dans sa chambre est réveillée en sursaut par l’entrée bruyante de sa fille qui lui annonce qu’elle a 16 ans. La mère lui souhaite un joyeux anniversaire avant de lui expliquer comment sa vie a changé quand elle a atteint ses 16 ans. Ce qui la pousse à revivre sa relation avec sa défunte coépouse.
Les RECIS
Les RECIS sont un projet de festival qui a pour but de faire la promotion des cinémas burkinabé, des diasporas africaines et des afro-descendants et des pays du Sahel. Les RECIS se veulent être un cadre de rencontre et d’échanges entre les cinéastes burkinabé, de la diaspora africaine et afro descendante.
« Dès la 1ère édition, nous entendons impulser aux RECIS un caractère de rencontre entre professionnels du 7e art et aussi un caractère de manifestation populaire avec le concept ‘’Bobo, Ville Cinéma’’ avec des projections en plein-air dans des quartiers de la ville », expliquent les initiateurs du festival.
Youssouf Koné