Cinéma : appel à casting pour le film « Bèjè Fanga » de Bouna Cherif Fofana

Le Centre national de la Cinématographie du Mali (CNCM) a lancé le 8 avril 2022, un casting pour la réalisation du film « Bèjè Fanga » (démocratie en français), du réalisateur malien Bouna Cherif Fofana.

Auteur de plusieurs productions cinématographiques notamment Allah Kabo, La mosquée et l’église, Faya, une partie du thé, le réalisateur malien, Bouna Cherif Fofana, vient de lancer, par le biais du Centre national de la Cinématographie du Mali (CNCM), un casting pour son prochain film long-métrage fiction intitulé Bèjè Fanga qui peut se traduire par “démocratie” en français. Le film sera produit par le CNCM.

Lancé le 8 avril dernier, le casting se poursuivra jusqu’au 28 avril 2022 et se tient dans la salle de projection du CNCM, chaque jour, à partir de 9h00. Les candidats doivent avoir entre 16 et 65 ans.  

Synopsis du film

L’histoire se déroule à l’université de Bamako. Nous sommes à la rentrée académique 2022, les étudiants, après 2 semaines de cours, n’ont toujours pas reçu leur trousseau, c’est à dire la bourse de 40 000 Francs CFA pour préparer la rentrée.

 Ce Jeudi matin, leur association fait cesser les cours sur tout le  campus et organise un meeting sous l’acropole. Fassara fait un discours pompeux et décrète une grève de 48 heures. Les étudiants sont en liesse.

Papouche, jeune étudiant de 28 ans, en 2e année en sciences politiques, est venu de la campagne après son bac pour poursuivre ses études en ville. Il vit dans la cité universitaire et partage sa chambre avec Koly, son meilleur ami de même âge qui est dans la même faculté que lui mais en 3e année.

Alerté très tôt de la situation éducative qui prévaut dans le pays, Papouche décide de prendre sa vie en main en tentant tous les concours pour entrer dans la fonction publique, quitte à avoir un salaire misérable. Il sait au moins qu’il garantira son pain quotidien pour longtemps.

 Madame Diamouténé essaie d’inculquer à ses étudiants le vrai sens de la démocratie. Bien qu’elle soit consciente que son combat n’est qu’une goutte d’eau dans la mer, elle ne fait aucune relâche.

 Ayant lutté pour que son neveu et sa nièce Koly et sa sœur Khadee puissent être les disciples de « la vraie démocratie » qu’elle conçoit mais en vain, madame Diamouténé cherche toujours consciemment ou inconsciemment où injecter sa dose de valeur à son entourage. Compatissante à la douleur de son étudiant et se sentant un peu impuissante, elle propose malgré tout à Papouche, un modeste boulot : celui de l’aider à faire le ménage chez elle en contrepartie d’une petite rémunération.

Le film Bèjè Fanga met en exergue un passage de relais entre père et mère, de la démocratie et la nouvelle génération qui n’arrive pas à cerner l’héritage qui lui est légué.

Youssouf Koné 

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