Le samedi 08 octobre dernier, sous le coup de 16 heures, s’est tenue au siège de l’association culturelle Acte Sept, la cérémonie de restitution générale des formations qui ont eu lieu cette année, dans le cadre des activités du Club Acte Sept. Ils sont des dizaines de jeunes à avoir reçu des attestations après des formations en théâtre, slam, écriture de scénarios et réalisation de films, danse et lecture à haute voix.
Le club Acte Sept, une idée du chargé de communication de l’Association Acte Sept, est né avec l’objectif de mettre en avant des jeunes passionnés d’art, qui souhaitent avoir des connaissances de base dans plusieurs domaines artistiques comme le théâtre, le cinéma, la photographie, la danse, la musique etc.
Durant quelques mois, ils ont été encadrés par des professionnels. Parmi ceux-ci, le dramaturge Michel Beretti, le cinéaste Dragoss Ouedraogo, l’écrivain et journaliste Thierry Perret, l’homme de théâtre Issa Coulibaly qui fait partie des plus grands de l’art contemporain au Mali et aussi une équipe de la structure photographique Yamarou Photo, composée de Kani Sissoko, Sidiki Haidara et Seydou Camara.
Cette cérémonie de restitution qui a été couronnée par une remise d’attestations à l’ensemble des participants, a été avant tout un moment de partage. Partage des connaissances accumulées durant les quelques mois de formation.
Une restitution riche en activités
D’abord, il y a eu la lecture à haute voix d’un texte écrit par Adama Traoré. Le texte, en rapport avec la condition de la femme dans nos sociétés, a été lu par deux bénéficiaires du programme. « A travers ce texte, l’objectif, a souligné Adama Traoré, est de faire en sorte que la condition de la femme en matière de valorisation, s’améliore ».
Cette lecture qui a captivé l’assistance, a été suivie d’une partie de slam, d’une prestation d’un jeune groupe de percussionnistes et de la projection du film « Gassi », réalisé entièrement par les jeunes formés à la réalisation, au cadrage, à l’écriture et au montage dans le cadre des activités du club. Le film, hélas, n’a pas été entièrement visionné pour cause de délestage. Ce plaisir écourté lors de la restitution peut cependant se poursuivre sur Youtube.
« Faire en sorte que les jeunes se sentent utiles »
Les formations se sont déroulées en plusieurs séries. Certaines se sont faites en un mois, d’autres en deux ou trois, selon les exigences du domaine. Avec un nombre de dix, quinze ou trente personnes selon les ateliers.
« Le message derrière ces formations est le suivant : nous donnons des outils à la nouvelle génération qui, elle, s’en approprie pour accomplir son devoir. Ils seront suivis et accompagnés dans leur mission. », a expliqué Adama Traoré.
Il a souligné que les aspects bénéfiques de ces formations se voient déjà : « Au départ, nous faisions appel à la structure Yamarou photo pour nos besoins mais aujourd’hui, ce sont les jeunes formés par Yamarou qui prennent des photos de nos activités dans le cadre de notre communication »
« Le club existe au-delà de Bamako et je crois que c’est une excellente initiative. Ces formations sont utiles car elles permettent aux jeunes de se sentir utiles. Elle leur permet d’apporter leur part à la construction citoyenne à travers le domaine choisi », apprécie le comédien Jean-Marie Ambroise Traoré, membre d’honneur du club.
Issouf Koné