Danse : deux maliens au festival « On marche » à Marrakech

Démarrée le 10 mars dernier, la16e édition du festival international de danse contemporaine « On marche » bat son plein dans la ville de Marrakech au Maroc. Cette édition du festival regroupe des danseurs venus de plusieurs pays dont le Mali représenté par Daouda Keïta et Kadidja Tiemanta. 

Le festival international de danse contemporaine « On marche » regroupe des danseurs et professionnels de la danse venus de divers horizons du monde. Cette 16e édition enregistre la présence d’artistes venus du Burkina Faso, de de Cote d’Ivoire, de Palestine, de Belgique, de France, de Tunisie, du Mali.   

“On marche” 16e édition

Aux dires du fondateur et directeur du festival, Taoufiq Izeddiou, On marche « depuis sa création en 2005, aspire à une critique radicale de la place du corps dans la société marocaine par la promotion intégrale de la danse, ne se contentant pas de produire de la danse devant le public, mais visant véritablement un mouvement de danse des gens.»

« Ficksion » et « Banbali (100 fin)» venus du Mali  

Les couleurs maliennes flottent à ce rendez-vous international de danse grâce à la participation de deux danseurs maliens à savoir Daouda Keïta avec son spectacle Ficksion et Kadidja Tiemanta avec Banbali (100 fin)« Après deux années de recherche et fabrication je me réjouis de présenter ce spectacle dans un cadre où plusieurs pro du métier seront présents. C’est un rendez-vous important pour la suite de Ficksion. Chaque rendez-vous international est important, ça nous permet de grandir et de contribuer à la croissance du métier de danseur » nous confie Daouda Keita dont le spectbale est programmé pour ce vendredi 17 mars à 20 dans la salle Leila Alaoui de l’Institut Français de Marrakech. 

Ficksion de Daouda Keïta

Son spectacle Ficksion est né en 2020 au cœur de la pandémie de Covid-19. « Dans Ficksion, Daouda Keita écrit ce corps confiné, ballotté, invisible, se mouvant dans un espace encombré de ce que l’on ne veut plus ou de ce que l’on ne veut pas voir, semé́ d’embuches, rampant entre les couches de cartons instables, progressant par strates successives, tout autant physiques qu’intimes et intérieures.»

Une tribune pour les jeunes talents

Kadidja Tiemanta joue ce mercredi 15 mars sous le coup de 20h au centre culturel Meydene de Marrakech. « La participation à ce festival nous donne plus de visibilité. C’est une scène pour m’exprimer. Elle me donnera la possibilité que d’autres programmateurs voient mon travail et pouvoir échanger avec d’autres artistes de différents horizons » nous confie-t-elle à quelques heures de son spectacle Banbali (100 fin) qui « est un dialogue corporel, un voyage chorégraphique qui retranscrit les émotions face à la maladie d’une mère, l’angoisse, la détermination, le dépassement de soi. La performance projette dans un univers incertain, en quête de réponses face à des situations incontrôlées… »

Banbali (100 fin) de Kadidja Tiemanta

En plus des spectacles de danse, des masters class avec de grands professionnels de la danse, des rencontres, des réflexions, des discussions, des formations, toujours autour de la danse, sont également au programme de cette édition qui se poursuivra jusqu’au 18 mars prochain dans différents espace de la ville de Marakceh. 

Youssouf Koné  

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