La septième édition du Fari Foni Waati, dont les ateliers se sont tenus sur trois semaines, aura lieu les 28 et 29 janvier 2023, au Complexe culturel Blonba.
Malgré le contexte délicat qui a failli compromettre sa tenue, le Fari Foni Waati, in extrémis, revient cette année. La détermination des organisateurs l’a emporté sur la rudesse de la situation suite aux évènements socio politique que traverse le Mali.
Après trois semaines de résidences qui ont eu lieu au Complexe culturel Blonba, sous la supervision de chorégraphes venus d’ailleurs, les activités de cette septième édition se tiendront ces 28 et 29 janvier 2023 au Complexe Culturel Blonba, site qui accueille le festival depuis sa tendre enfance.
Favoriser l’émergence des jeunes danseurs
Devenu aujourd’hui incontournable, à l’instar des éditions précédentes, le Fari Foni Waati demeure ce laboratoire artistique et culturel permanent qui a décidé d’encourager et de favoriser des créations d’œuvres originales dans le domaine de la danse afin de les diffuser lors de son rendez-vous annuel.
Fari Foni Waati veut également faire en sorte que les créations continuent d’exister au-delà du festival, que ce rendez-vous soit une plateforme d’expression qui puisse favoriser l’émergence des jeunes danseurs qui sont aussi talentueux les uns que les autres : « De la première édition à aujourd’hui, beaucoup de choses ont évoluées. Il y a des danseurs qui volent de leurs propres ailes, d’autres ont créé leur propre structure et engagent des personnes, nous en sommes fiers », témoigne Drissa Samaké du Complexe culturel Blonba.
Fédérer les artistes danseurs
A chaque édition, en plus des danseurs maliens qui représentent le plus grand nombre en termes de sélection, d’autres danseurs viennent d’ailleurs. Cette année, le Sénégal, la Cote d’ivoire, le Burkina, le Burundi, la Tanzanie, le Mozambique, le Kenya… sont représentés. En tout, ils sont 21 jeunes artistes qui ont été sélectionnés.
Des chorégraphes venant de l’Europe, notamment de la France et de l’Espagne ainsi qu’un autre originaire des USA sont aussi présents pour partager leur expertise avec les jeunes danseurs sélectionnés.
« Fari Foni Waati, à travers ce rassemblement, veut favoriser le dialogue, l’échange et le partage entre les danseurs. Le fait de se côtoyer est très important car cela peut être source de créativité, de collaboration, de mise en place d’initiatives communes », partage Naomi Fall, directrice du Festival.
Un programme riche
« Des pièces chorégraphiques créées sur place par les danseurs du Fab-Lab et d’autres créations venant d’ailleurs, seront présentées sur le site du festival à savoir la devanture du Complexe culturel Blonba et à l’intérieur », nous confie Aurelie Pousset, de l’Association De Ceux Qui.
En plus de la danse, il aura aussi de la musique au programme. Un travail qui a été préparé avec un groupe de femmes du quartier de Bacodjicoroni sera présenté ce samedi 28 janvier à 15 heures 30, pour débuter le festival.
Issouf Koné
