La deuxième édition du festival international des Arts urbains (FIAU) est en cours depuis le jeudi 30 novembre 2023. Une occasion pour le groupe Agoratoire d’offrir une plateforme d’expression aux jeunes maliens, débordant d’énergie et de créativité.
L’édition spéciale 2023 du festival international des Arts urbains (FIAU) a été lancée le jeudi 30 novembre dernier, à la mairie de Lafiabougou 2 près de l’espace sportif dénommé « Bélier Terrain ». En présence d’une jeunesse qui, en tant que première concernée par le projet, avait le droit d’avoir des détails sur la philosophie et le mode de fonctionnement du projet.
Le FIAU concerne quatre quartiers de Bamako : Lafiabougou, Daoudabougou, Sokorodji et Banconi. « Ce sont les jeunes de ces différents quartiers qui ont bénéficié des formations dans le cadre du projet. Ils seront donc là pour performer ensemble en montrant ce qu’ils ont appris durant les ateliers », nous explique Aicha Diarra dit Sasha la Slameuse, directrice exécutive et chargée de communication du groupe Agoratoire.
Promouvoir les arts urbains
Ce festival qui est à sa deuxième édition, s’est fixé pour mission de promouvoir les arts urbains, notamment le slam, la danse, le rap, le Break Dance, le théâtre et le graffiti « Il s’agit d’un festival pour les jeunes qui s’organise dans le cadre du projet « Danaya ni Dambé, un projet du groupe agoratoire financé par la délégation de l’Union européenne. Et l’objectif est de former les jeunes dans les disciplines relatives aux arts urbains », précise la coordinatrice.
Le festival est une plateforme d’expression pour les jeunes qui ont bénéficié du projet Danaya ni Dambé. Vu le contexte socio culturel, le programme de cette année, a été allégé par les organisateurs. Suite au lancement du 30 novembre, un focus groupe a eu lieu le vendredi 1er décembre sur le thème « l’art et la jeunesse, un moteur de changement ». Une séance de patin crosse show a aussi été au programme du vendredi. Ce samedi 02 décembre, aura lieu la soirée de clôture avec une restitution par les artistes formés mais aussi des prestations d’artistes du Mali et d’autres venus de trois autres pays à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Belgique. Trois jours d’ambiance, de partages.
Une édition en hommage à Lass K One.
Cette édition est également l’occasion pour les initiateurs de rendre hommage à leur collaborateur, l’artiste Lass K One, parti dans la fleur de l’âge. « Lass K One a toujours été là. Nous travaillons ensemble depuis longtemps. Il était présent à la première édition. Malheureusement, cette deuxième édition se tient sans lui. Il était important pour nous de la lui dédier ».
Issouf Koné
