L’Agence Littéraire Abécédaire (ALA) a célébré, pour la deuxième fois à Bamako, la journée mondiale de la poésie. Elle s’est déroulée ce lundi 21 mars 2022, à la bibliothèque nationale du Mali. Un concours de lecture et de récitation ainsi qu’une conférence ont étoffé le programme de la journée.
Le 21 mars est consacré chaque année, depuis 1999, à la célébration de la journée internationale de la poésie. « Pratiquée à travers l’histoire, dans toutes les cultures et sur tous les continents, la poésie parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, en transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix », soutient l’UNESCO.
Le Mali a célébré, pour la 2e fois consécutive, cette journée grâce à l’Agence Littéraire Abécédaire (ALA) qui œuvre pour la promotion de la lecture et les métiers du livre au Mali. Une dizaine d’écoles primaires de Bamako ont été invitées à cette journée de célébration. Un carnet de poètes nationaux et internationaux, un concours de lecture et de récitation a opposé les différentes écoles participantes ainsi qu’une conférence sur le thème « La poésie, facteur de cohésion social ». Ce thème est très crucial selon Chaka Keïta, l’un des conférenciers : « On se pose toujours la question de savoir à quoi sert réellement la poésie. La réponse n’est rien d’autre que de faire de chacun de nous un ambassadeur des valeurs pacifiques par la voie poétique.»
L’objectif de la célébration de cette journée est, aux dires de Tahirou Berthé, le promoteur de l’agence, de susciter le goût de la lecture chez les plus jeunes et contribuer à la promotion du livre au Mali. Il a aussi salué l’engouement autour de cette 2e édition.
C’est la conférence générale de l’UNESCO qui, lors de sa 30e session en 1999, a adopté pour la première fois, la date du 21 mars comme Journée mondiale de la poésie, dans le but de soutenir la diversité linguistique à travers l’expression poétique et d’augmenter les chances des langues en danger d’être entendues. La Journée mondiale de la poésie, selon l’UNESCO est l’occasion d’honorer les poètes, de faire revivre la tradition orale des récitals de poésie, de promouvoir la lecture, l’écriture et l’enseignement de la poésie.
Youssouf Koné