Fin juillet, Lassana Igo Diarra, commissaire général de la 14e édition des Rencontres de Bamako, était de passage sur le plateau de France 24 pour parler de l’évènement qu’il considère comme « la Mecque de la photographie africaine ».
Le 12 juillet dernier, le commissariat général des Rencontres de Bamako a dévoilé, à la faveur d’un point de presse tenu au Musée national du Mali, la liste des artistes retenus pour l’exposition panafricaine de la 14e édition des rencontres de Bamako. Une étape importante de l’organisation de l’évènement du 16 novembre 2024 au 16 janvier 2025 dans la capitale malienne sous le thème « Kuma ».
Cette 14e édition célèbrera le trentenaire de la biennale africaine de la photographie. Une longévité qui s’exprime par de nombreux facteurs selon son actuel commissaire général Lassana Igo Diarra : « C’est le ciel bleu de Bamako qui inspire ces artistes. C’est la volonté des politiques, des acteurs culturels, des penseurs, des mécènes… tous ensemble, on se bat pour que cet évènement perdure malgré la conjecture politique actuelle, la géopolitique. Mais je pense qu’il faut absolument continuer cet évènement qui permet de donner une autre image du Mali et du Sahel différente de celle que certains diffusent », plaidait-il sur le plateau de France 24 où il avait été accueilli fin juillet.
Grâce à cette manifestation, à l’en croire, Bamako est devenue une destination privilégiée voire un passage obligé pour les grands noms de la scène photographique du continent :« Les Rencontres de Bamako sont une volonté importante de la scène photographique du continent. La quasi-totalité des photographes de renom contemporains ont été obligés de passer par Bamako. C’est un peu la Mecque de la photographie africaine si je peux le dire.»
Evoquant la participation des artistes à cette édition, le commissaire précisera qu’en plus des 30 artistes retenus pour l’exposition panafricaine sur plus 500 dossiers reçus, plusieurs autres projets spéciaux permettront une augmentation de la liste des artistes participants à cette édition.
Youssouf Koné
