L’association « N’ga bolo hen » célèbre la journée internationale du conte

Le 20 mars de chaque année, la journée internationale du conte se célèbre. Ce dimanche 20 mars 2022, le Mali, par le biais de l’association « N’ga bolo hen », l’a commémoré.

Chaque 20 mars, l’association culturel « N’ga bolo hen », organise une soirée en guise de célébration de la Journée internationale du conte. Cette année, la promotrice, Amaichata Salamanta, a donné une prestation exceptionnelle, au centre de l’association, situé à Baco Djicoroni ACI.

Au programme, prestations artistiques. Rap et musiques du terroir se sont succédés pour colorer cette soirée dédiée au conte. Amaichata Salamanta, artiste au programme, a captivé le public avec son répertoire, accompagnée de son musicien Kalifa.  

Conteuse incontournable

Salamanta, alias la conteuse du fleuve, est aujourd’hui l’une des ambassadrices par excellence de cet art au Mali. Autodidacte, elle tient cette discipline de sa grand-mère qui, lors des soirées au clair de lune dans son village (dans la région de Ségou), leur contait, à elle et ses ami(e)s, des histoires riches en enseignements : « C’est elle qui m’a initié au conte, cette femme est une bibliothèque qui m’a beaucoup apporté », confie l’artiste.

A son arrivée à Bamako, l’artiste s’est perfectionnée sur le tas. Grâce à des structures incontournables du monde cultuel comme Acte 7, elle a bénéficié de plusieurs formations qui lui ont permis d’affronter des scènes autant nationales qu’internationales.

Le conte, facteur de développement

Massa Coulibaly, artiste comédien et metteur en scène qui parraine l’association « N’ga bolo hen », est revenu sur les valeurs et la place du conte dans la société: « En plus d’être très important dans le processus éducatif des enfants, il est facteur de rassemblement et de cohésion sociale. La preuve, c’est grave au conte que nous nous sommes rassemblés ici ce soir », a-t-il expliqué.

« La journée internationale du conte est une occasion pour nous, conteurs et conteuses de mettre en avant cet art qui nous permet d’exister. Le conte apporte beaucoup en termes d’éducation et de développement. Les gens doivent de plus en plus s’y intéresser », a déclaré l’artiste, avant de rappeler que chaque 20 mars, l’expérience sera renouvelée par l’association « N’ga bolo hen », si les moyens sont réunis.

Issouf Koné

Partager l’article sur 

A Propos de L’auteur

Impossible de copier du contenu sur notre site.

Si vous avez besoin de quelque chose, contactez-nous (contact@konexionculture.com) !

Merci