Littérature : « Le père du lion était un chien » de Minga Siddick dans les rayons 

Le roman intitulé « Le père du lion était un chien ou les ombres du pouvoir » de l’écrivain ivoiro-malien Minga S. Siddick a été officiellement lancé le samedi 9 septembre dernier au Centre Djoliba à Bamako. Cet ouvrage de 148 pages se dresse comme un questionnement sur les fondements du pouvoir en Afrique.

Après son premier roman La femme de Dieu (Editions La Sahélienne, 2015) qui avait fait l’objet d’une censure à cause de son titre, l’auteur Minga S. Siddick revient avec Le père du lion était un chien ou les ombres du pouvoir (Editions Bandama, 2023), son deuxième roman. L’ouvrage a été officiellement lancé le samedi 9 septembre dernier au Centre Djoliba à Bamako. 

«‘’Le père du lion était un chien ou les ombres du pouvoir’’ est une fiction mais j’ai voulu transcrire dans ce livre certaines situations de vie que nous constatons aujourd’hui en Afrique comme la gestion du pouvoir, notre relation à Dieu entre autres », prévient l’auteur du roman dont il a commencé l’écriture en 1984, à la suite d’un choc qu’il a connu dans son enfance. Une injustice dont il a été victime durant son parcours scolaire. Une injustice causée par celui qui avait le pouvoir en ce moment.   

« J’ai été orienté sans bourse alors que je remplissais tous les critères. J’ai essayé de trouver des réponses à la question : pourquoi cet homme qui est au sommet de l’éducation m’a-t-il refusé la bourse ? Moi qui suis fils de pauvre et qui a toujours été parmi les meilleurs jusqu’au Bac. J’ai trouvé qu’il y’avait donc injustice », explique l’auteur. 

Mais, au lieu d’écrire sur l’injustice qu’il a subi, l’auteur a décidé d’axer son livre sur ce type de pouvoir qu’avait cet homme de donner la bourse à qui il veut. L’idée c’est de dire qu’on peut dégringoler à tout moment de son piédestal et qu’il faut être juste dans la vie parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.

En expliquant le titre ‘’métaphorique’’ de son ouvrage, l’auteur dira que le héros, le l’homme puissant déchu, qui s’était éloigné du monde pour vivre dans une sorte de purgatoire, aura un enfant qui deviendra un dirigeant exemplaire voire un symbole du gouvernant idéal pour l’Afrique d’où « Le père du lion était un chien ». Il traite d’un sujet toujours d’actulaité dans cette Afrique où la gestion du pouvoir laisse à désirer. 

« Depuis la lecture du manuscrit, j’ai su que cet auteur avait quelque chose de spécial. Il une manière différente de décrire les réalités que nous vivons aujourd’hui en Afrique. C’est un livre d’actualité qui peut être un outil d’éveil des consciences notamment chez les jeunes pour un changement dans nos pays », nous confie Moussa Ganzoré, directeur général des Editions Bandama.  

Youssouf Koné 

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