Le Livre intitulé « Le journal d’un douanier » de Mohamed Bassirou Camara, a été officiellement lancé le samedi 14 mai 2022 au mémorial Modibo Keïta. Cet ouvrage de 275 pages, retrace la vie familiale, estudiantine et professionnelle de son auteur mais aussi touche à la gestion de l’Administration publique au Mali.
« Les peuples africains ont aujourd’hui besoin d’écrire leurs histoires, leurs vies leurs combats leur philosophie et conception du monde. C’est ainsi qu’ils pourraient eux-mêmes se raconter correctement aux autres … », telle est la philosophie de la collection Grande voix d’Afrique de Figuira Editions qui a accueilli Le journal d’un douanier, un ouvrage qui raconte et enseigne un parcours fait de combats et de persévérance d’un homme de conviction au service de son Etat. Un parcours qui a connu des hauts et de bas et qui peut aujourd’hui inspirer la jeune génération.
Cet ouvrage est le récit d’une soixantaine d’années au service de la douane malienne et du Mali, le récit des combats d’un syndicaliste à travers lequel son auteur espère contribuer à la formation de la jeune génération. « C’est le récit de la vie d’un douanier mais ce livre ne parle pas que de la douane. Je parle aussi d’autres aspects comme notre modèle de gouvernance », explique l’auteur qui pense que notre modèle démocratie doit être repensé. Selon lui, notre modèle de démocratie doit être celui qui s’inspire de nos valeurs sociétales qui sont malheureusement en perdition de nos jours.
Selon Farouk Camara, préfacier de l’ouvrage, ce livre est le symbole de la patience d’un homme. Les jeunes en le lisant, explique-t-il, comprendront que la vie est un combat qui ne connait de fin qu’à la mort. Selon d’autres témoignages dans la salle, Le journal d’un douanier est un condensé de diverses problématiques auxquelles est confronté aujourd’hui le Mali notamment sur le plan administratif, politique, économique, social et culturel.
Plusieurs raisons, aux dires de Foutamata Keïta, promotrice de Figuira Editions, ont motivé l’édition de cet ouvrage : « Dans le domaine de la douane, il n’y a presque pas ou pas du tout de publication littéraire au Mali. Cela ressort d’un constat à la suite de la revue de littérature que nous avons faite. Nous n’avons trouvé aucun douanier qui a écrit auparavant. Mais il faut reconnaitre aussi que c’est un très bon manuscrit qui nous a été présenté et dans lequel il y’a énormément d’informations sur la douane malienne de ses débuts à nos jours. »
Le journal d’un douanier est disponible à la librairie du Grand hôtel, la librairie Larousse, la libraire de L’Harmattan et chez l’éditeur au prix de 10 000 FCFA l’unité.
Youssouf Koné
