L’Association Arts, Marionnettes, Musiques, Clowns et Danses dans nos Rues (AAMMCDR), suite à trois mois de résidence à l’endroit d’une quinzaine de jeunes femmes, a procédé à une cérémonie de restitution le 21 novembre dernier. Cette cérémonie a eu lieu au siège de la Compagnie Nama à Magnambougou.
L’objectif est le même : sensibiliser afin d’interpeller les Maliens de façon générale et les populations riveraines en particulier sur la pollution à laquelle le fleuve Niger est confronté depuis des décennies. Cette étape de sensibilisation qui a débuté depuis la phase I du projet « Plaidoyer pour monsieur Niger », et qui consiste à faire une centaine de représentations dans des foyers ciblés de pêcheurs qui habitent le long du fleuve Niger, de Baco Djicoroni à Sébénikoro en passant par Djélibougou, Moribabougou se veut avant tout festive via des spectacles de marionnettes.
« Initié par l’AAMMCDR, « Plaidoyer pour monsieur Niger » est un projet financé entièrement par l’Union européenne et dont l’objectif est de passer par la voix des jeunes femmes pour alerter les populations maliennes (riveraines en particulier) sur l’urgence de prendre soin du fleuve Niger, principale source hydraulique du Mali », a expliqué le coordinateur Yacouba MAGASSOUBA
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Le projet qui s’étend jusqu’en 2024 a permis, une fois de plus, de former quinze jeunes femmes maliennes à plusieurs modules qui gravitent autour de l’art de la marionnette. Il s’agit entre autres de la création et la manipulation de marionnettes, de l’environnement technique, de la scénographie, de l’administration et la gestion de projet ainsi que l’écriture dramaturgique.
La restitution à laquelle des centaines de personnes (écoliers et habitants de Magnambougou) ont pris part le mardi 21 novembre 2023, a donné un avant-gout de cette deuxième phase de restitution, qui rappelons-le, se poursuit dans le cadre du festival Rendez-vous chez nous dont le ton de l’édition 2023 a été donné le 23 novembre dernier au siège de la compagnie Nama.
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Ces femmes, selon Yacouba MAGASSOUBA, coordinateur du projet « Plaidoyer pour monsieur Niger », ont fait preuve d’un courage du début à la fin de la formation : « Elles ont été disponibles et très dévouées. J’en suis très satisfait », s’est-il réjoui avant d’ajouter que d’autres représentations suivront après cette édition du festival Rendez-vous chez nous.
Le maire de la commune de Magnambougou, Moussa TRAORE toujours présent aux activités de la compagnie Nama n’a pas manqué cette énième occasion. Il a encore effectué le déplacement et a tenu à saluer une fois de plus la compagnie Nama et l’AAMMCDR pour cette initiative combien digne d’encouragements. « Je suis très content et je sais que c’est une initiative valeureuse et très nécessaire car il s’agit de sensibiliser sur le fleuve Niger et les dangers auxquels il est confronté. C’est un plaisir pour la mairie de Magnambougou de toujours accompagner la compagnie Nama et l’AAMMCDR ».
Issouf Koné