La cérémonie d’ouverture de la 19 édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger, s’est tenue le jeudi 2 février 2023 à la fondation du Festival sur le Niger, sous la présidence du premier ministre de la République du Mali, le docteur Choguel Kokalla Maiga et de plusieurs autres officiels.
C’est dans une ambiance mixte, colorée de notes musicales de l’Ensemble instrumental du Mali, du musicien Cheick Tidiane Seck et des prestations de Koreduga, de marionnettistes, de jongleurs ainsi que d’acrobates… que s’est ouverte la cérémonie officielle de lancement de la 19 édition de Ségou’Art-Festival sur le Niger à Ségou.
Cette cérémonie d’ouverture de cet évènement majeur de l’art contemporain, qui fait suite à la rentrée diplomatique, tenue dans la même ville le mois dernier, a été l’occasion pour les initiateurs, notamment pour le coordinateur de l’évènement, M. Attaher Maiga, d’exprimer sa reconnaissance vis-à-vis des festivaliers ainsi que des partenaires de l’évènement.
Rendre à l’Afrique la création africaine
Le thème de cette 19eme édition, « Patrimoine et créativité », aux dires du coordinateur, vise à donner des outils d’identification mais aussi des éléments du patrimoine culturel immatériel susceptible d’orienter, d’influencer et d’amplifier la créativité de toute chose qui participe à la création d’un futur meilleur : « Non seulement pour la valorisation du patrimoine mais également pour le développement humain et durable à travers le soutien à l’économie locale dans le domaine des industries culturelles et créatives », a-t-il noté.
Rendre à l’Afrique la création africaine est l’un des objectifs phares que s’est donné le Ségou’Art-Festival sur le Niger selon monsieur Maiga. L’homme a rappelé le fait que depuis de nombreuses années, le Festival encourage les artistes en leur donnant les moyens mais surtout en faisant en sorte que leurs œuvres soient connues et valorisées.
Pour appuyer cet aspect, trois prix, dans le cadre de l’exposition internationale ont été décernés. Ces prix concernent trois disciplines artistiques à savoir la sculpture, la peinture et la photographie.
Un rendez-vous du donner et du recevoir
Depuis le début du Festival, les activités s’enchainent et sont autant distractifs que didactiques. Les colloques et spectacles au Centre culturel Kôrè, la foire artisanale et agricole au Quai des arts, les scènes animés, le Korè Fab Lab, Les hommages, le Segufalitour… cette édition, à l’instar des précédentes, fait de Ségou un véritable lieu d’attraction touristique mais surtout de rencontre et de partage.
Selon le maire de la ville de Ségou, M. Nouhoum Diarra, le festival reste encore ce grand rendez-vous culturel du donner et du recevoir. « C’est un événement qui fait rêver tout en faisant la promotion des expressions artistiques et culturelles, donnant ainsi une ouverture, une meilleure perspective aux artistes maliens et internationaux dans un contexte difficile qui rend encore plus utile ce type d’événement », a expliqué le maire dans son discours d’ouverture.
Le premier ministre, avant de lancer officiellement le Festival, a souligner le fait qu’il soit une occasion pour faire des industries culturelles un levier de développement mais surtout un facteur de cohésion, de création d’emplois et de richesse. « Il n’y a pas de développement sans la culture », une citation devenue proverbiale sur laquelle il est revenu dans son allocution pour montrer l’importance de la culture dans le rayonnement du Mali et sur la ville de Ségou en particulier.
Issouf Koné/Youssouf Koné, #SégouArt-Festival sur le Niger 19