Slam : ils s’écriaient « que la plume soit » et la plume fut 

Le samedi 10 septembre dernier, le groupe de slam malien « La plume », a donné son premier concert au Centre culturel Le Fil. Pendant deux heures, ils ont fait voyager le public avec un show captivant, riche en couleurs.

Oui, on peut le dire : le slam malien se porte bien. La preuve par l’ « ébat textuel » du samedi dernier, un live riche en couleur, donné par le groupe « La plume » à Le Fil, un centre culturel situé au quartier du fleuve.

La première partie de ce concert a été assurée par la slameuse Babi, le chœur par l’excellente Yakéné Saye, avec à la batterie, la guitare base et au piano, un trio de musiciens aussi talentueux les uns que les autres.

Devant un public hétéroclite, réunissant anciens et jeunes, le groupe, composé de quatre jeunes jongleurs de mots, Moussa Doumbia, Mgf Smol’Art, Apocalyptique l’enfant de l’Afrique et Secret Sacré Sucré …a tenu le public en haleine durant 2 heures, avec un répertoire riche en thèmes.

De la condition de la femme à l’espoir, en passant par l’identité, la paix et la cohésion sociale…nos jeunes slameurs, fruits de l’initiative « Ecole du slam », ont honoré leur discipline qui, de plus en plus, devient incontournable au Mali.

Le phrasé, l’écriture, la complicité avec le public, pour un premier concert, le pari, aussi fou soit-il, on peut le dire, est réussi. D’entrée sur scène, ils s’écriaient « que la plume soit ! ». A la fin du spectacle, elle fut.

Issouf Koné

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