BISO 2023 : Trois Maliens dans la sélection officielle

La 3e édition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) se tiendra en octobre prochain dans la capitale burkinabé. En attendant, les organisateurs de l’événement ont rendu publique la liste des artistes retenus dont 3 artistes maliens. 

Hamidou Koumaré, Mohamed Kéita et la Franco-malienne Maymouna Baradji sont les artistes qui représenteront le Mali à cette 3e édition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO). Ils figurent sur une liste de 20 artistes venus d’Afrique, de sa diaspora et de France. Les artistes sont sectionnés à la suite d’un appel à candidature. 

Première biennale consacrée à la sculpture contemporaine sur le continent africain, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) est un événement artistique phare de l’Afrique et de sa diaspora, dédié à la sculpture sous toutes ses formes.   

Le four et la forge

« Le feu des origines » est le thème retenu cette année. Epopée classique relatant la transmutation d’un territoire et d’un peuple africain par la colonisation européenne, « Le Feu des origines » est le deuxième roman de l’auteur congolais Emmanuel Dongala. « La sculpture est aussi un feu originel, unificateur et régénerateur de l’art en Afrique. Le choix de ce thème pour cette édition 2023 de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est aussi un hommage à la tradition métallurgique burkinabé, au feu du four et de la forge », lit-on dans le communiqué de presse de la biennale.  

En prélude à la phase exposition de la biennale, les artistes sélectionnés bénéficieront d’un mois de résidence de création à Ouagadougou à partir du mois de septembre. D’une durée d’une semaine à un mois, ces résidences de création ont lieu dans des ateliers d’artistes et de designers burkinabé. 

Pour rappel, la sculptrice malienne Indépendance Dougnon avait brillamment participé à la 2e édition de Biso en 2021 et avait remporté le prix Cuperior collection, synonyme du 3e prix. Une motivation de plus pour les porte-étendards maliens à cette édition ? 

Youssouf Koné 

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